Municipalité
Notre histoire

La municipalité de Saint-Roch-Ouest a été reconnue par le Gouvernement du Québec le 14 mai 1921. Son territoire a été détaché de celui de la municipalité de Saint-Roch-de-l'Achigan.

Des différents relatifs à l'ouverture d'une route reliant le rang de la Rivière Sud et le rang du Ruisseau-des-Anges Nord à la hauteur du pont Mousseau qui enjambe la rivière de l'Achigan avaient amené un groupe de citoyens demeurant dans le secteur ouest du territoire à demander de se séparer.

Ce groupe était dirigé par Gélas Mercier et Napoléon Henri. Il semble que cette séparation répondait aux besoins de la population du  secteur puisque la municipalité a procédé  dès 1922 à l'ouverture de cette route. Elle était à l'origine identifiée sous le nom de route Racette en mémoire de François Racette, le propriétaire du lot sur lequel elle avait été tracée. Cette route est maintenant une section de la route 125.

Le territoire comprend trois rangs (Rivière Nord, Rivière Sud et Ruisseau Saint-Jean) enserrés entre les limites de la paroisse de Saint-Roch-de-l'Achigan  du côté est et celles de Saint-Lin du côté ouest.

Un certain nombre de lots du rang de la Rivière Nord, soit ceux situés entre les limites de la municipalité de Saint-Roch-de-l'Achigan et la route 25, ont été rattachés à cette dernière municipalité en 1997. Une demande en ce sens avait été faite par la majorité des propriétaires de ces lots. La municipalité de Saint-Roch-Ouest est essentiellement rurale puisque la totalité de son territoire est zonée agricole en vertu de la Loi sur la protection du territoire et des activités agricoles. On y retrouve d'importantes fermes de production porcine, avicole, laitière, maraîchère ou céréalière.  La rivière de l'Achigan et les routes 25 et 125 traversent son territoire de part en part.

 

Le territoire de la municipalité faisait partie à la fin du régime français de la seigneurie de L'Assomption. Pierre-Roch-de-Saint-Ours qui en était le propriétaire a entrepris d'y concéder des lots au cours des années 1760.

Il a également fait des démarches auprès de l'évêque de Québec afin qu'une paroisse soit fondée. Après son décès survenu en 1782, son fils Paul-Roch a poursuivi son oeuvre. Ces démarches ont été couronnées de succès puisque la paroisse de Saint-Roch-de-l'Achigan, dont la municipalité de Saint-Roch-Ouest fait partie, a été fondée en 1787. Elle a été reconnue canoniquement en 1832.

Quant à la municipalité de Saint-Roch-de-l'Achigan, elle avait été reconnue civilement en 1842, abolie en 1847 et remplacées par la municipalité du comté de Lachenaie. Elle a été reconnue de nouveau en 1855. Par ailleurs,  la concession de la presque totalité des lots avait été complétée au début des années 1800.

Parmi les familles installées sur le territoire, on relevait à cette époque des  Bélanger, Brien dit Desrochers, Duval, Henri dit Pied Blanc, Mercier dit Lajoie, Racette, Renaud et Tellier dit Lafortune. Encore aujourd'hui, des descendants de ces familles habitent à Saint-Roch-Ouest.

Bibliographie

  • Thuot, Jean-René et la Société d'histoire de Saint-Roch-de-l'Achigan. Parcours de bâtisseurs à Saint-Roch-de-l'Achigan, Montréal, Archiv-Histo inc, 2006, 416 p.
  • Lemay, Roger. Saint-Roch-de-l'Achigan 200 ans de souvenirs 1787-1987, Saint-Roch-de-l'Achigan, édition privée, 1987, 421 p.
  • Dugas, Laurier. L'histoire de la fondation de la municipalité de Saint-Roch-Ouest, Souvenirs, bulletin de la Société d'histoire de Saint-Roch-de-l'Achigan, volume 2, no 5, janvier 2010, p.3-7.